· 

LAPHROAIG QUATER CASK

 

Aujourd’hui nous allons déguster un Laphraoig : le Quater Cask.

 

Pour ce faire je rejoins un ami (que j’appellerai Jeckel pour l’anonymat), Friend Of Laphroaig comme votre serviteur.  Deux beaux verres se remplissent de ce magnifique liquide ambré doré. Ca y est les pensées commencent à partir vers les touffes de callune séchées par le soleil d’août dans les tourbières d’Islay.

 

Une seule envie : plonger son nez dans le verre pour s’envoler pour la reine des Hébrides. Attention cependant à l’agression des 48 ° d’alcool. Mais le voyage commence. Notre premier nez se retrouve directement devant le feu de cheminée de la maison du vieux Mc Loephlean où brule un bloc de tourbe séchée. Jeckel et moi avons l’impression de manger un carré de chocolat. Mais très vite une fenêtre claque et nous balance le vent qui souffle sur la côte sud d’Islay. Il est chargé d’iode et de sel mais aussi d’un fond d’orange venu par la queue du gulfstream.

 

La première impression fait donc déjà ressortir la force des 7 mois de vieillissement en fut de 50 litres ou le liquide a bien pu s’imprégner des senteurs du tonneau et nous prévient : attention on va avoir du goût et le vieux Mc Loephlean nous attend.

 

Aller on se lance : la première gorgée nous montre l’équilibre de ce whisky mais nous rappelle aussi qu’il nous masque d’abord sa force pour mieux nous la montrer. Très vite les sens s’envolent amenant les gouts de fruits vers le café. Mais le vieux Mac nous regarde avec son air satisfait ! Il vient de mettre un pneu dans le feu de tourbe. La bouche est emplie de fumée et le gout tourbé nous embrume le palet. Il nous rappelle que tout le monde  ne sort pas indemne d’une telle expérience.  Heureusement, il enlève rapidement  le pneu du feu et y jette une poignée d’épices qui vient nous alléger et rafraichir la bouche.

 

Je reprends mes esprits et remarque que Jeckel me regarde avec un regard impatient en disant attend ce n’est pas fini ! Qu’est ce qui n’est pas fini ? A peine le temps de finir ma phrase et je sens les senteurs de bois mais aussi de fraicheur marine qui reviennent dans ma bouche et emplissent mon nez comme un gros grain qui vient de surgir de derrière la jetée de la distillerie ! Splatsh  en plein visage ! Le choc est rude et nous prenons un peu de temps pour retrouver nos esprits. Mais quelle belle expérience qui donne envie d’y revenir.

 

Les versions quater cask de Laphroaig permet de déguster un whisky de qualitée pour un prix correct et ravi les amateurs de tourbe.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0